Les réflexes archaïques sont des mouvements involontaires et automatiques déclenchés par des stimuli sensoriels ou moteurs.
Présents dès la 5ᵉ semaine de gestation, ils jouent un rôle essentiel dans le développement neurologique, moteur et émotionnel.
Leur intégration harmonieuse est indispensable pour favoriser un bon équilibre physique, mental et émotionnel.
Lorsque ces réflexes ne s’intègrent pas correctement, cela peut générer des troubles moteurs, cognitifs ou émotionnels, comme des difficultés d’apprentissage, de concentration, de posture ou encore une hypersensibilité sensorielle.
Si un stress intense, un traumatisme ou une perturbation émotionnelle ou physique survient lors de l’une de ces phases de développement, certains réflexes restent actifs au lieu de s’intégrer naturellement.
Cette rémanence peut entraîner des difficultés motrices, émotionnelles ou cognitives, affectant ainsi la posture, la gestion du stress, la concentration et même les interactions sociales au quotidien.
Le réflexe apparaît in utero ou à la naissance.
Il se développe et s’affine par
répétition.
Il devient une réponse naturelle et contrôlée.
Un corps qui manque de stabilité et de force, entraînant des difficultés à se tenir droit, à marcher avec assurance ou à effectuer des mouvements précis.
Une réactivité excessive aux stimuli comme le bruit, le toucher ou la lumière, rendant le quotidien inconfortable et source de stress.
Des difficultés à rester en place, une tendance à bouger sans cesse, ce qui peut être lié à des troubles comme le TDAH.
Une difficulté à se focaliser sur une tâche, des troubles de la mémoire ou des retards dans l’acquisition des compétences scolaires.
Des gestes maladroits, des déséquilibres fréquents ou des problèmes dans la motricité fine, rendant certaines activités plus complexes.
Un manque de contrôle face aux émotions, entraînant anxiété, impulsivité ou peurs irrationnelles, qui compliquent les interactions sociales.
Un réflexe non intégré peut créer un parasitage du système nerveux, réduisant la disponibilité cognitive et physique. Le travail d’intégration permet de :
L’intégration des réflexes archaïques est particulièrement précieuse pour les enfants, car elle leur permet de :
Un enfant ou un adulte concerné par une mauvaise intégration des réflexes archaïques peut présenter une agitation motrice excessive. Il éprouve une difficulté à rester en place, ressent un besoin constant de mouvement et a du mal à se concentrer sur une tâche précise.
Un réflexe archaïque mal intégré peut affecter les capacités cognitives, notamment la lecture, l’écriture et la mémorisation. Les difficultés scolaires peuvent découler d’un problème neuro-moteur non résolu.
Les réflexes archaïques jouent un rôle essentiel dans la régulation émotionnelle. Lorsqu’ils restent actifs au-delà de leur période d’intégration, ils peuvent créer une grande instabilité émotionnelle.
L’intégration des réflexes archaïques est particulièrement précieuse pour les enfants, car elle leur permet de mieux gérer :
La première séance est essentielle pour comprendre l’origine des difficultés et déterminer les réflexes non intégrés.
Après avoir identifié les réflexes archaïques non intégrés, les séances suivantes sont axées sur des exercices de rééducation sensorielle et motrice.
L’efficacité de l’intégration des réflexes archaïques repose aussi sur une pratique régulière à la maison. Des exercices simples et accessibles sont recommandés pour ancrer durablement et de façon ludique les nouvelles connexions neuronales.
Grâce à un accompagnement personnalisé, il est possible de réactiver les potentiels du corps et d’améliorer considérablement la qualité de vie. L’intégration des réflexes archaïques est une véritable clé pour un développement harmonieux !
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